J5 de confinement.
Et voici plusieurs jours que je travaille de façon très inconfortable entre une heure et deux heures par jour dans le mètre carré et des poussières de mes WC pour faire une fresque florale. Depuis 2001 et très exactement depuis le mois octobre voici ce qu’il y avait dans le lieu d’aisance de l’appartement : une invitation à passer un moment dans la nature entourée d’arums. J’étais en train de les peindre lorsqu’il y a eu la catastrophe d’AZF et, après quelques hésitations, j’ai décidée d’achever le travail commencé.
Un peu lassée de cette décoration pourtant pas un brin fanée et du carrelage bicolore et surtout du carrelage, j’entreprends, en janvier 2020, des travaux de peinture du sol au plafond. Un marron foncé pailleté pour le sol et le mur du fond pour plus de profondeur ; les trois autres côtés et le plafond dans une teinte lilas. Le tout ne devant recevoir au mur que de vieilles peintures encadrées en doré et des photos de famille dans de fins cadres noirs.
Mais voilà, c’était sans compter sur la déception des autres habitants du lieux face à la disparition de la fresque. N’écoutant que mon cœur, je leur dis qu’une autre fresque florale remplacera la précédente, ce qui m’a valu d’entendre en remplacement du oh ! de désappointement, un ah ! de satisfaction.
Voici donc où j’en suis :